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Jean Monnet

L'homme d'affaires

La Bordelaise
 

Geneviève Tabouis

Geneviève Tabouis

Geneviève Tabouis

Geneviève Tabouis

Pour se rendre indépendant  (Roussel 1995, p. 41), Jean Monnet rachète La Bordelaise, une société comprenant une fabrique de conserves et une affaire d’import-export de produits alimentaires. Il a alors 22 ans et il voyage beaucoup pour le compte de son père Jean Gabriel Monnet.

L’ancien propriétaire, Henri Deségaulx, avait fondé une première usine à Saint-Genès (un des quartiers de Bordeaux) en 1855, avant de la déménager au Bouscat vers 1862 (Didot, Bottin 1862).

Lettre de Georges Chapon (administrateur délégué de La Bordelaise) à Jean Monnet le convoquant à l'assemblée ordinaire des actionnaires

Lettre de Georges Chapon (administrateur délégué de La Bordelaise) à Jean Monnet le convoquant à l'assemblée ordinaire des actionnaires

1920

Cote : AMC 3/2/1/137

Source : Fondation Jean Monnet, Lausanne

Lettre de Georges Chapon à Henri Renauleaud relative à diverses affaires courantes

Lettre de Georges Chapon à Henri Renauleaud relative à diverses affaires courantes

1919

Cote : AMC 3/2/1/82

Source : Fondation Jean Monnet, Lausanne

La Banque Charpentier
 

Maurice Charpentier fonde en 1887 la Banque Charpentier à Cognac. Il sollicite son ami Jean Monnet pour que celui-ci  se rende à Londres conclure des négociations avec la banque Lazard Brothers. Le but de ces négociations est de transformer la société familiale en une société en commandite. C’est ainsi qu’en octobre 1919 la banque Lazard acquiert 60 % du capital de la banque Charpentier et Compagnie et entre au conseil de surveillance. Les frères Maurice et Georges Charpentier  assument dès lors la gérance de la banque  (Bonin 2009).

Lettre de Jean Monnet à son père Jean Gabriel

Lettre de Jean Monnet à son père Jean Gabriel

1920

Cote : AMC 2/2/5/19

Source : Fondation Jean Monnet, Lausanne

The China Developement
finance corporation

 

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Il est inutile d’essayer de placer des capitaux étrangers en Chine sans l’accord et la participation des Chinois »… Pour ces raisons, j’estimai qu’il fallait créer une banque entièrement chinoise qui participerait à l’émission d’obligations sur les marchés occidentaux… En juin 1934, j’avais obtenu la participation d’un grand nombre de banques chinoises, dont la puissante banque de Shanghai et de Hong-Kong, à la China Finance Development Corporation qui avait pour objet d’apporter des capitaux à long terme aux entreprises commerciales et industrielles publiques et privées.

La China Finance Development Corporation connut un essor remarquable, principalement dans les domaines où les investissements étaient les plus lourds et les plus urgents, celui des chemins de fer. J’estimai qu’avant de financer des industries, il était nécessaire de réorganiser et de développer les moyens de transport dans un pays paralysé par son immensité même et fragmenté économiquement par l’insuffisance ou le déclin des voies ferrées. La corporation obtint des crédits en Europe et en Chine pour plusieurs projets, dont ceux du Shanghai-Hongchow-Mingoo Railway et du chemin de fer du Sseu-tchouan, voies de pénétration importantes (Jean Monet, 1976, p.132).

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Rapport annuel de la société "China Development Finance Corporation"

Rapport annuel de la société "China Development Finance Corporation"

1920

Cote : ADS 3/1/5

Source : Fondation Jean Monnet, Lausanne

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Ferme de Dorigny, 1015 Lausanne

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